Au MACVAL le 17 novembre. L'AUTOPORTRAIT.

A notre arrivée au MACVAL, notre guide, Marion, nous a accueillis. Avec elle, nous avons visité la collection PERMANENTE et nous avons découvert différentes formes d'autoportraits. Marion nous a aussi aidés à comprendre que chaque oeuvre raconte quelque chose.

Un autoportrait, c'est quoi? Nous avons appris en classe que "c'est une représentation d'un artiste (en dessin, en peinture, en photographie, en sculpture ou dans un texte) par l'artiste lui-même."

La première oeuvre que nous avons observée s'intitule "L'ily a" de Jocelyn Robert. C'était une superposition de portraits sur un même écran. Ces images ont été prises sur Internet, un réservoir infini de visages! L'artiste nous propose de nous interroger: qui suis-je parmi toutes ces personnes et tous ces visages numériques qui circulent?

Marion nous a proposé de faire notre premier autoportrait "de l'intérieur": nous nous sommes dessinés en fermant les yeux!

L'oeuvre suivante, réalisée par Jacynthe Carrier, était en deux parties: des cadres de portraits de personnes déguisées, et une vidéo avec les mêmes personnes qui marchaient dans un champ. Procession? Mariage? Enterrement? Parade? Nous n'avons pas deviné, mais nous nous sommes posé beaucoup de questions sur ces étranges personnages.

Ensuite, nous avons découvert la notion d'autoportrait-paysage avec l'artiste Elina Brotherus dans son oeuvre "Large de vue", qui propose un autoportrait en plusieurs photographies. Avec des paysages plutôt froids, calmes, vides, beaux, mais aussi des photographies du visage ou du corps nu d'Elina, au naturel, nous avons essayé de deviner qui est cette femme. Un autoportrait surprenant!

Après cela, nous avons découvert une sculpture de Charlotte Moth, intitulée "Living images". Les mains et le geste que l'on fait avec, ce sont aussi des sortes d'autoportrait qui révèlent quelque chose de nous et de notre vie.

Voyons quelques mains des élèves de l'UPE2A: à votre avis, qu'est-ce qu'elle révèlent sur chacun?

Pour terminer, nous avons observé une oeuvre de Jérome Robbe, qui présente des plaques de plexiglass colorées par le même vernis que l'on met sur le capot des voitures. Dans ces oeuvres, nous pouvions nous regarder, mais nous n'étions pas vraiment comme dans la réalité: autoportrait déformé, coloré...